Lorsque vous emménagez pour la première fois, que ce soit dans un studio étudiant, un appartement en colocation ou votre tout premier logement indépendant, vous êtes probablement confronté à une multitude de démarches nouvelles. Parmi elles, la souscription d’une assurance habitation. Ce contrat, souvent perçu comme une simple formalité, peut pourtant entraîner des déconvenues si vous ne prenez pas certaines précautions. Dans cet article, nous allons passer en revue les erreurs les plus fréquentes commises par les jeunes assurés.
Choisir une assurance uniquement en fonction du prix
Il peut être tentant de se tourner vers l’offre la moins chère, surtout quand on a un budget serré. Mais le tarif le plus bas ne couvre pas toujours ce dont vous avez réellement besoin. Une assurance habitation peu coûteuse peut exclure des garanties importantes comme le vol ou les dégâts des eaux par exemple.
Avant de signer, prenez le temps de comparer les garanties proposées et de vérifier ce qui est réellement couvert. Utilisez des comparateurs ou demandez conseil à un proche ou à un professionnel si besoin.
Mal évaluer la valeur de ses biens
Une autre erreur fréquente est de sous-estimer la valeur des objets présents dans le logement. Même si vous n’avez pas encore de meubles haut de gamme ou d’équipements coûteux, vos effets personnels peuvent rapidement représenter une somme non négligeable : ordinateur, téléphone, vêtements, petit électroménager…
En cas de sinistre, une déclaration imprécise ou trop basse peut entraîner une indemnisation inférieure à la valeur réelle de vos biens. Pensez donc à dresser un inventaire approximatif et à garder des preuves d’achat lorsque c’est possible.
Ignorer les exclusions de garanties
Beaucoup d’assurés découvrent trop tard que certains événements ne sont pas pris en charge par leur contrat. Les exclusions de garanties sont pourtant indiquées dans les conditions générales.
Prenez le temps de lire ces documents, même s’ils paraissent techniques. Cela vous évitera des surprises désagréables en cas de litige. Pour mieux comprendre les garanties généralement proposées aux jeunes assurés, se renseigner sur l’assurance habitation jeunes actifs de GMF par exemple.
Oublier de signaler un changement de situation
Votre situation peut évoluer rapidement : déménagement, colocation qui change, achat de nouveaux équipements, etc. Ne pas informer votre assureur de ces modifications peut poser problème en cas de sinistre. Par exemple, si un colocataire n’est pas mentionné au contrat, sa responsabilité ne sera pas couverte.
De manière générale, dès qu’un élément change dans votre logement ou votre mode de vie, prenez le réflexe de contacter votre assureur pour mettre à jour votre contrat.
Ne pas vérifier les plafonds et franchises
Le montant de l’indemnisation n’est pas toujours équivalent à la valeur de vos pertes. Il existe souvent des plafonds de remboursement et des franchises à votre charge. Par exemple, si votre contrat prévoit une franchise de 300 € et que vous subissez un dégât estimé à 250 €, vous ne percevrez rien.
Avant de souscrire, comparez ces éléments entre plusieurs offres. Une assurance légèrement plus chère avec des plafonds plus élevés ou des franchises plus basses peut être plus adaptée à votre situation.
Penser que l’assurance du propriétaire suffit
Certains pensent, à tort, que l’assurance du propriétaire couvre tous les sinistres liés au logement. En réalité, vous êtes responsable des dommages que vous pourriez causer à l’intérieur du bien, voire à des tiers (voisin victime d’un dégât des eaux, par exemple).
C’est pourquoi une assurance habitation, même minimale, reste obligatoire pour les locataires.




